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238 LES FIANÇAILLES DE TRIERMAIN.

sont les idées du vulgaire : il s’imagine que la mollesse et le luxe font seuls le bonheur ; et combien d’hommes dans un rangplus.élevé, esclaves des plaisirs grossiers, sont insensibles aux nobles sentimens qu’inspirent les grands tableaux de la nature ! Mais toi et moi, Lucy, nous ne cesserons pas d’aimer le diadème vaporeux de la mon tagne, le vert bocage et le vallon ; nous les aimerons enuore davantage si leurs sentiers sinueux ont été le théâtre des aventures de quelque antique chevalier célébré par des bardes d’un autre âge, qui peut-étre voulurent, comme moi, cacher une vérité morale sousle voile de la fiction : nous braverons le souffle plus froid de la brise qui commence à se faire sentir ; ma bien-aimée s’enveloppera de mon manteau : appuyée sur le bras d’Arthur, elle ne craindra pas de se hasarder dans ce chemin glissant au milieu des fougères.

NOTES.

INTRODUCTION.

NOTE I. — Pa