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plus détournés. Pendant le jour ils se rafraîchissent, ainsi que leurs chevaux, dans des retraites connues d’eux seuls, et fondent enfin à l’improviste sur le château qu’ils ont comploté de ravager. Quand ils se sont emparés de leur butin, ils retournent par les mêmes routes, et à la faveur des ténèbres de la nuit.

Note 3. — Paragraphe iv.

Dans les dernières guerres d’Irlande, après une bataille où les rebelles avaient été défaits, on trouva dans une mare un de leurs plus intrépides capitaines, qui s’était enfoncé dans la bourbe jusqu’aux épaules, et avait caché sa tête sous une motte de gazon. II fut curieux de savoir comment on avait pu le découvrir : — J’ai vu briller l’étincelle de tes yeux, lui, répandit le soldat qui l’avait fait prisonnier. Ceux qui ont l’habitude de surprendre les lièvres au gîte les découvrent par le même moyen.

Note 4. — Paragraphe viii.

La gantelée (appelée anssila cloche de Cantorbery) croit en abondance sur les rives de la Greta.

Note 5. — Paragraphe ix.

Tous ceux qui ont traité des sorciers et de la magie s’accordent à regarder la vengeance comme le motif le plus fréquent des pactes avec Satan. L’ingénu Réginald Scott a parfaitement expliqué comment cette opinion s’accréditait, non seulement chez le vulgaire et parmi les juges d’autrefois, mais encore dans l’esprit de ceux qui, accusés de sorcellerie, se figuraient être en effet coupables

Note 6. — Paragraphe xi.

Lorsque les troupes royales entrèrent en campagne, elles étaient aussi bien disciplinées que les circonstances pouvaient le permettre ; mais quand la fortune abandonna Charles, ses fonds s’épuisèrent, et l’habitude du pillage s’introduisit parmi ses soldats, privés de leur solde.

Note 7. — Paragraphe xiv.

Les rives de la Greta abondent en carrières d’ardoises, qui forment des cavernes artificielles bientôt cachées par des taillis, et où, pendant les troubles une troupe de voleurs peut trouver un asile tout préparé.

Note 8. — Paragraphe xx.

Il y eut une guerre de peu de durée, en 1625, entre l’Espagne et l’Angleterre ; mais Bertram devait d’ailleurs partager l’opinion des héros maritimes de ce temps-là, qui se croyaient la guerre permise au-delà de la ligne. Les guarda-costas espagnols ne cessaient d’inquiéter les colonies françaises et anglaises ; et leurs propres exactions firent naître la flibusterie, qui ne fut d’abord qu’un système de représailles, mais qui se perpétua par l’habitude et le goût du pillage.

Note 9. — Paragraphe xxiii. — Une sédition, etc., etc.

La constitution des boucaniers, quelque libérale qu’elle fût, était souvent mise de côté par le parti le plus fort. Les querelles de ces pirates pour le partage du