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LA
RECHERCHE DU BONHEUR
ou
LE VOYAGE
DU SULTAN SOLIMAN.

Sir Walter Scott nous avertit par une note que l’idée du conte suivant lui a été fournie par Giam Battista Casti, auteur des Animaux parlans, dans sa nouvelle intitulée La Camiscia magica. Sir Walter Scott lui a donné, comme on verra, une couleur tout-à-fait nationale. Un écrivain que nous regrettons de ne pas trouver plus souvent dans la même route que le barde d’Écosse, M. Charles Nodier, a aussi imité en vers la même nouvelle de Casti : mais il lui a conservé sa couleur d’apologue oriental, dont nous avouons que la naïve simplicité nous semble préférable à toutes les broderies de l’esprit. On sent que sir Walter Scott n’a voulu faire qu’un badinage qui ne manque pas de grâce dans l’original ; peut-être aussi il a voulu imiter les digressions et les boutades de l’auteur de Beppo.


i.

Oh ! que ne puis-je obtenir un sourire de cette muse folâtre qui inspirait les contes joyeux de Bandello, et qui nous charmait par son ingénieuse malice, quand Giam