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PRÉCIS

DE L’HISTOIRE

DE SIR TRISTREM[1].

CHANT PREMIER.

i à xvi.

Le poète annonce qu’il va raconter la naissance et les aventures de sir Tristrem, telles qu’elles lui ont été communiquées par Thomas d’Erceldoune. Il déplore la dégénération de son siècle, comparable au changement que doit produire l’approche de l’hiver sur l’aspect des champs et des bois.

Tout à coup, sans transition, le narrateur commence le récit d’une guerre entre deux Chefs féodaux, le duc Morgan et Roland Rise, seigneur d’Ermonie. Ce dernier est victorieux : une trève de sept ans est conclue ; Roland se rend à la cour de Marc, roi de Cornouailles.

Dans un tournois qui a lieu à la cour du roi de Cornouailles, Roland remporte la gloire de la journée, et en

  1. L’espèce d’extrait ou sommaire suivant, par sir Walter Scott, est curieux comme un moyen de comparaison entre le Tristrem écossais et notre Tristan de Léonais. Il atteste aussi l’industrieuse étude que le romancier a faite des anciennes poésies nationales. Une conclusion a été adaptée par lui en style gothique à l’original brusquement terminé dans un manuscrit incomplet. La seule copie de ce manuscrit publiée par sir Walter Scott existait dans la bibliothèque de la Faculté des avocats d’Édimbourg. Elle faisait partie d’une riche collection appelée le Manuscrit Auchinleck, d’après le nom du donataire (le lord d’Auchinleck). — E. d.