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CHANT IV.

Note i. — Paragraphe iv.

Comme tous les peuples grossiers, les montagnards avaient différentes manières de consulter l’avenir. Une des plus remarquables était le Taghairm, dont il est question dans le texte. On enveloppait un homme dans la peau d’un taureau nouvellement égorgé et on le déposait près d’une cascade, au fond d’un précipice, ou dans quelle autre lieu sauvage dont l’aspect ne put lui inspirer que des pensées d'horreur. Dans cette situation, cet homme devait repasser dans son esprit la question proposée, et toutes les impressions que lui fournissait son imagination exaltée passaient pour l’inspiration des habitans imaginaires du lieu où il était exposé.

Note 2. — Paragraphe v.

Il y a un rocher nommé le Bouclier du Héros, dans la foret de Glenfinlas; il a servi de refuge à un proscrit pendant plusieurs années, etc. etc.

Note 3. — Paragraphe v.

Tout ce qui avait rapport à la chasse était une chose sérieuse chez nos aïeux; mais rien n’était plus solennel que le partage du gibier : le garde forestier avait sa portion, les chiens la leur, et les oiseaux eux-mêmes n’étaient pas oubliés. C’est ce que 1 on voit dans le roman de Tristrem , ce chevalier sans pareil, si expert dans les règles de la chasse.

Note 4. — Paragraphe vi.

La victoire est à celui des deux partis qui le premier fera couler le sang. Cet oracle du Taghairm a été souvent un augure qui a décidé, dans l’imagination des combattant du succès d’une bataille. Les soldats de Montrose égorgèrent sous ce prétexte un pauvre berger, le matin de la bataille de Tippermoor.

Note 5. — Paragraphe iv.stance 2.

On a déjà observé que les fées, sans être positivement malveillantes, sont capricieuses, aisément offensées, et jalouses de leurs droits de vert et de venaison, comme tous les propriétaires de forêts.

Les nains du Nord, dont les fées participent beaucoup, avaient les mêmes prétentions et les mêmes caprices; leur malice était encore plus rancuneuse.

Note 6. — Paragraphe xiii.stance 2.

Comme les hommes de paix avaient des habits verts , ils étaient très-irrités quand un mortel portait leur couleur favorite.

Note 7. — Paragraphe xv.

Il n’est rien de plus connu dans l’histoire de la féerie que la nature illusoire et fantastique des plaisirs et de la splendeur des habitans de ces royaumes enchantés.

Note 8. — Paragraphe xv.stance 23.

Les sujets du royaume de féerie étaient recrutés dans les régions terrestres, comme les familles des Bohémiens ; mais les esprits volaient et les enfans et les adultes. Plus d’un chevalier qu’on croyait dans sa tombe était devenu un citoyen du pays des fées.

Note 9. — Paragraphe xxv.

Nous avouons de bonne ſoi que nous avons cru impossible de traduire cette ballade