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nonce toujours, assure-t-on, la mort à l’ancienne famille de M. Lean : c’est l’esprit d'un de ses ancêtres, tué jadis dans une bataille, qui galope sur une montagne.

Note 6. — Paragraphe viii.

Inch-Caillach, l’ile des Nonnes ou des Vieilles Femmes, est une Île délicieuse à l'extrémité du loch Lomond. Il reste à peine quelques ruines de l’église ; mais on y trouve encore le cimetière, qui continue de recevoir les dépouilles mortelles des clans voisins. Les monumens les plus remarquables sont ceux des lairds de Mac-Gregor, qui prétendent descendre de l’ancien roi écossais du nom d’Alpine.

Les montagnards sont très-jaloux de leurs droits de sépulture, comme on doit l'attendre d’un peuple dont les lois et le gouvernement (si ce nom peut être donné aux institutions d’un clan) reposent sur le principe de l’union des familles.

Que ses cendres soient jetées à l'eau! était une des imprécations les plus terribles qu'un montagnard pût adresser à un ennemi.

Note 7. — Paragraphe xiii.

Le bogle, chaussure actuelle des montagnards, est fait de cuir, avec des trous pour laisser l'eau pénétrer et s’écouler; car on ne peut espérer de traverser les marécages a pied sec. L’ancienne bottine était encore une chaussure plus grossière que le bogle; les poils de la peau étaient en dehors.

Note 8. — Paragraphe xvi.

Nous répéterons seulement, au sujet et du coronach des montagnards, que c’est l'aluloa des Irlandais et l’ululatus des Romains.

Note 9. — Paragraphe xix.

Ceux qui voudront connaître les pays que parcourt la croix de feu envoyée par Roderic, doivent le suivre sur la carte.

Note 10. — Paragraphe xxiv.

Il est bon d’informer le lecteur que l’on met souvent le feu aux bruyères d’Ecosse, pour que les troupeaux puissent brouter l’herbage nouveau qui les remplace.

Note 11. — Paragraphe xxiv.

D’autre serment que celui qu’ils avaient prononcé par le bras de leur Chef. Le respect aveugle que les hommes du clan portaient à leur Chef rendait ce serment très-solennel.

Note 12. — Paragraphe xxv.

Coir-Nan-Uriskin est une caverne pratiquée dans le mont de Ben-Venu ; elle est entourée d’énormes rochers, et ombragée par des bouleaux et des chênes, production spontanée de la montagne, là même où les rochers sont totalement nus. Un lieu aussi bizarrement situé près du loch Katrine, et dans le voisinage d’un peuple dont tous les penchans sont romantiques, n’est pas resté sans avoir ses divinités locales.

Le nom de Coir-Nan-Uriskin veut dire la caverne de l’homme sauvage ; et la tradition attribue à cet Urisk , qui lui donne son nom, une forme qui tient à la fois du bouc et de l’homme : et bref, dût le lecteur classique en être encore plus surpris, tous les attributs du satyre grec.

Note 13. — Paragraphe xxvii.

Aucun site ne peut être comparé au sublime spectacle qu’offrent les environs de Beal-nam-Bo ou le Passage du bétail.