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NOTES


CHANT PREMIER.

Note i. — Paragraphe iv.

Uam-var ou Vaig-neor est une montagne située au nord-est du village de Callender, dans le comté de Menteith; elle tire son nom, qui signifie la grande Caverne, d’une espèce de retraite parmi les rochers, où la tradition prétend qu’un géant faisait jadis sa demeure. Plus récemment cette caverne était devenue le refuge d’une troupe de voleurs et de bandits, qui n’en ont été expulsés que depuis une quarantaine d’années.

Note 2. — Paragraphe xiv.

Avant que la route actuelle fût pratiquée dans le passage romantique que l’auteur a essayé ici de décrire, il n’y avait aucun moyen de sortir du défilé appelé Trosach, si ce n’est par une espèce d’échelle faite avec des branches et des racines.

Note 3. — Paragraphe xvii.

Les clans qui habitaient les contrées qui environnent le lac Katrine étaient encore, il n’y a pas très-long-temps, dans l’ancienne habitude de faire des excursions sur les basses terres ou Lowlands.

Note 4. — Paragraphe xxv.

Les Chefs celtes, dont la vie était assaillie par des périls continuels, avaient communément dans la partie la plus reculée de leurs domaines quelque retraite, comme une tour, une caverne ou une demeure rustique. Ce fut dans une semblable retraite que Charles Edouard se cacha après la malheureuse bataille de Cullodea.

Note 5. — Paragraphe xxviii.

Ces deux fils d’Anak sont fameux dans les livres de chevalerie; le premier est bien connu des admirateurs de l’Arioste, sous le nom de Ferrau; il fut un des antagonistes de Rolland, et tué par lui dans un combat singulier. Le roman de Charlemagne lui attribue des formes ou ne peut pas plus gigantesques.

Ascapart ou Ascabart joue un rôle important dans l’histoire de sir Bevis de Hampton, par qui il fut vaincu. Son effigie peut être vue encore sur un côté de la porte de Southampton, dont l’autre est occupé par sir Bevis lui-meme.

Note 6. — Paragraphe xxix.

Les montagnards, très-scrupuleux dans l’exercìce des devoirs de l’hospitalité, auraient cru se rendre coupables de grossièreté en demandant à un étranger son nom ou sa famille avant qu’il eût plus quelques raſraichissemens. Les inimitiés étaient si fréquentes parmi eux, qu’une règle contraire aurait pu faire priver un hôte du bon accueil qui lui était destiné.