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cueil hospitalier que trouva l’infortuné monarque valut à l’Écosse les éloges de Molinet, poète contemporain ; il dit en parlant des Anglais :

Ung nouveau roy creerent
Par despiteux vouloir :
Le vieil en debouterent
Et son legitime hoir :
Qui faytif alla prendre
D’Escosse le garand
De tout le mendre
Et le plus tollerant.

Collection des Aventures.
Note 2. — Introduction, page 268, ligne 3. — M. Ellis.

M. Ellis, dans l’introduction qui précède son ouvrage intitulé Specimens of romance, a prouvé par les témoignages réunis de La Ravaillère, de Tressan, et principalement de l’abbé de La Rue, que c’est à la cour de nos rois anglo-normands, et non à celle des rois de France, qu’est née la littérature romane. Marie pilla les originaux armoriques, et traduisit en français-normand nu langue romane les douze curieuses ballades dont M. Ellis nous a donné un précis dans l’appendix qui suit son introduction.

Note 3. — Paragraphe i.

Ce n’est point une exagération poétique ; il y a encore en Angleterre quelques comtés renommés par leurs archers, où l’on se sert de flèches de la longueur d’une verge.

Il existe en Écosse, au rapport d’Asham, un proverbe qui dit que chaque archer anglais porte dans son carquois vingt-quatre Ecossais, par allusion à ses flèches, qui sont inévitables.

Note 4. — Paragraphe vi.

Dans toutes les négociations un présent de vins était un préliminaire indispensable. Sir John Falstaf n’était pas le seul qui eût besoin d’une telle introduction.

Note 5. — Paragraphe ix.

Peu de lecteurs ont besoin que je leur rappelle le ceinturon ou baudrier auquel Jacques ajoutait régulièrement le poids de quelques onces tous les ans. Piscottie fonde l’opinion qu’il a que le roi Jacques ne périt pas à la bataille de Flodden, sur ce que les Anglais n’ont jamais pu montrer ce baudrier de fer à aucun Ecossais. La personne et le caractère du roi Jacques sont ici tracés d’après tous meilleurs historiens. Ses dispositions romanesques, qui lui faisaient pousser le goût du plaisir jusqu’à la licence, étaient mêlées d’une teinte d’enthousiasme religieux. Ces inclinations formaient quelquefois d’assez singuliers contrastes. Il avait coutume pendant ses accès de dévotion, de prendre l’habit des franciscains, et de suivre les règles de l’ordre lorsqu’il avait ainsi fait pénitence pendant quelque temps dans le couvent de Stirling, il allait se replonger dans les plaisirs. Probablement aussi que, par l’effet d’une inconséquence qui n’est pas sans exemple, il riait dans un temps des pratiques superstitieuses auxquelles il s’assujettissait dans un autre.

Note 6. — Paragraphe x.

La connaissance du roi Jacques avec lady Heron de Ford ne commença qu’à l’époque où il marcha sur l’Angleterre. Nos historiens imputent à l’aveugle passion du roi les délais qui amenèrent la perte de la bataille de Flodden. L’auteur de la généalogie de ta famille de Heron s’efforce, et son zèle est louable, de justifier Ford de ce scandale ;