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324 NOTES DE MARMION.

parler de Withby ou de sainte Hilda. On trouve encore au milieu des ruchers « lev restes de ces serpens qui infestaient le couvent, et qui, à la prière de l’abbesse, furent non-seulement exterminés, mais encore pétrifiés. Les naturalistes protestans les nomment ammonitœ.

L’autre miracle est rapporté en ces termes par Camdem : « Voici une autre preuve de la toute-puissance de la sainte : les oies sauvages qui, dans l’hiver, fuient par bandes vers le sud, pour y chercher des rivières ou des lacs qui ne soient pas gelés, s’abaissent soudain à terre lorsqu’elles passent sur certains endroits des environs. »

NOTE 5. — Paragraphe XV.

Tout le monde sait que lorsque David Ier et son fils Henry envahirent le Northumberland, en 1136, les Anglais marchèrent contre eux sous la bannière de saint Cuthbert, et ce fut à sa vertu divine que l’on attribua la grande victoire qu’ils remportèrent à la sanglante bataille de Northallerton, ou Cuton-Moor. Mais dans le fait, les vainqueurs ne durent leurs succès qu’à la jalousie des différentes peuplades qui composaient l’armée de David, qui était une réunion de Galwégiens, des habitans de Strath-Clyde, d’hommes de Teviotdale et du Lothian, avec beaucoup de soldats normands et allemands, qui tous avaient embrassé sa cause. (Voyez Chalmers Caledonia, page 622.)

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CHANT III.

NOTE 1. — Paragraphe XIII.

Le tintement d’oreille est regardé par les Ecossais comme le présage de la mort d’un ami.

NOTE 2. — Paragraphe XX.

En 1263, Hacon, roi de Norvège, vint dans le détroit de la Clyde avec un formidable armement, et fit une descente à Large, dans le Ayrshire. Alexandre III fut à sa rencontre, et le défit le 2 octobre. Bacon se retira aux Orcades, où il mourut quelque temps après la disgrace qu’avaient essuyée ses armes. Il existe encore près du champ de bataille un grand nombre de tombeaux, plusieurs d’entre eux ayant été ouverts, on les a trouvés, comme d’ordinaire, remplis d’ossemens et d’urnes funéraires.

NOTE 3. — Paragraphe XX. — Un pentacle, etc.

Le pentacle est une pièce de linge fin, pliée de manière à présenter cinq coins, pour correspondre aux cinq sens, et couverte de caractères mystérieux. Les magiciens déploient le pentacle vers les démons qu’ils évoquent, lorsqu’ils sont rebelles et obstinés et qu’ils refusent de se soumettre aux rites et cérémonies magiques.

NOTE 4. — Paragraphe XXII.

C’est un article de foi parmi le peuple, que ceux qui sont nés le jour de Noël, ou le vendredi saint, peuvent voir les esprits, et même leur commander. Les Espagnols attribuent les regards égarés de leur Philippe II aux désagréables visions auxquelles ce privilège l’avait soumis.

NOTE 5. — Paragraphe XXV.

— J’ai puisé les détails du combat entre Alexandre III et le fantôme chevalier dans