Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome I, trad Defauconpret, 1830.djvu/329

Cette page n’a pas encore été corrigée

NOTES DE MARMION. 323

fiaient chez eux, et reprenaient leurs anciennes occupations, lorsqu’ils avaient une fois fait leurs dévotions au lieu qui faisait l’objet principal de leur pèlerinage ; mais les porte-palmes semblent avoir été les quœstionarii dont il est mention dans les anciens canons d’Ecosse.

__________

CHANT II.

NOTE I. — Introduction, page209, ligne 2 en remontant. — Le lac silencieux de Sainte-Marie.

Cette belle pièce d’eau forme le réservoir dans lequel l’Yarrow prend sa source. Non loin de là est un lac plus petit, appelé le Loch of the towes, et environné de montagnes de tous côtés. A l’extrémité inférieure du lac se trouvent les ruines de la tour de Dryhope, berceau de Marie Scott, fille de Philippe Scott de Dryhope, et connue sous le nom de Fleur de l’Yarrow ; elle fut mariée à Walter Scott de Harden, qui fut aussi célèbre par ses rapines que sa femme le fut par sa beauté.

NOTE 2. — Paragraphe XIII.

La tradition populaire de cette singulière servitude, probablement exagérée, est rapportée en ces termes dans un véritable récit, imprimé et publié à Withby : « Dans la cinquième année du règne de Henri II, après la conquête de l’Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, le seigneur d’Uglebarnby, alors appelé Guillaume de Bruce, le seigneur de Smeaton, nommé Ralph de Perey, et un gentilhomme nommé Attatson, se donnèrent rendez-vous pour la chasse an sanglier, dans une forêt ou désert appartenant à l’abbé de Withby ; le nom de ce lieu était Eskdale-Side, et celui de l’abbé Sedman. Au jour fixé, ils vinrent au rendez-vous, armés d’épieux et suivis de leurs meutes. Ayant aperçu un énorme sanglier, ils lancèrent leurs chiens, qui le poursuivirent jusqu’auprès de la chapelle de l’ermitage d’Elslsdale-Side, où était un moine de Withby, qui y vivait en anachorète. Le sanglier, poursuivi vivement et accablé de fatigue, entra dans la chapelle, se coucha par terre, et expira. L’ermite ferma la porte et resta dans la chapelle, occupé de ses prières et de ses méditations. Tandis que les chiens étaient à attendre au dehors, les jeunes seigneurs, poursuivant le cours de leur chasse, arrivèrent à l’ermitage, guidés par les aboiemens de leurs limiers ; ils appelèrent l’ermite, qui ouvrit sa porte, et vint se présenter à eux. Les chasseurs ayant vu le sanglier mort dans la chapelle, entrèrent en fureur ; ils se portèrent à des violences envers l’ermite, le maltraitèrent avec leurs épieux : l’ermite en mourut, après avoir fait commuer la peine de mort à laquelle ses meurtriers furent condamnés, en cette espèce de vasselage dom leur postérité ne s’affranchit que difficilement. »

NOTE 3. — Paragraphe XIII. — La belle Edelfled.

Elle était fille du roi Oswy, qui pour remercier le ciel de la grande victoire qu’il lui fit remporter, en 635, contre Peuda, roi païen de Mercie, voua Edelfled, à peine âgée d’un an, au service du Seigneur, dans le monastère de Withby, dont sainte Hilda était alors abbesse. Dans la suite, elle orna avec beaucoup de magnificence le lieu où elle avait été élevée.

NOTE 4. — Paragraphe XIII.

Ces deux miracles sont rapportés par tons les anciens auteurs qui ont eu occasion de

21.