Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome I, trad Defauconpret, 1830.djvu/240

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le chœur

Eleu loro, eleu loro.
Qu’ornent le chêne et le bouleau.

Jamais la voix de la tempête
N’y viendra gronder sur sa tête ;
Il n’entendra que les soupirs
De l’onde pure et des zéphirs.
Dans cet asile solitaire,
Loin de l’objet de ses amours,
Reposera l’amant sincère
Hélas ! ce sera pour toujours.

le chœur

Eleu loro, etc.
Hélas ! ce sera pour toujours.

xi.

Où reposera l’infidèle
Qui jurait amour éternelle
Pour mieux tromper le cœur aimant
Qui se fiait à son serment ?
Je vois la fuite et l’épouvante
Déshonorer ses étendards,
Et j’entends sa voix expirante
Se mêler aux cris des fuyards.

le chœur

Eleu loto, etc.
Se mêler aux cris des fuyards.

Le vautour couvre de son aile
Les yeux éteints de l’infidèle,
Et dispute aux loups dévorans
De son corps les lambeaux sanglans.
De la vertu l’humble prière
N’oserait plaindre son malheur ;
Et sur sa tombe solitaire
Sont la honte et le déshonneur.

le chœur

Eleu loro, etc.
Et sur sa tombe solitaire
Sont la honte et le déshonneur.