ligion, dans les occasions même où ils étaient forcés de manquer à son observance ; qu’ils puuissaient quiconque avait la témérité de la mépriser.|page= 447}}
{{table|nodots|titre= — XXVIII. Pourquoi les Ro- 457 459
Chap. XXIX. Quel est le plus in- grat d’un peuple ou d’an prince. — XXX. Quels moyens doit employer un prince ou une république, pour éviter le vice de l’ingratitude ; et comment un général ou on citoyen peuvent éviter d’en être les victimes. — XXXI. Que les généraux ro- mains ne furent jamais pu- nis rigoureusement pour des fautes commises ; ils ne le furent même pas quand leur ignorance et leurs mauvaises opérations avaient occasionné les plus grands dommages à la ré- publique. Galimage mains furent moins in- grats envers lears conci- toyens que ne le fut le peuple d’Athènes envers C les siens. - - 460 Ib. SHAR 462 464 XXXII. Qu’une république ou un prince ne doivent pas différer, quand il s’agit de subvenir aux besoins de leurs sujets. XXXIII. Quand on mal est parvenu au plus haut pé- riode dans un état, il est plus sage de temporiser que de beurter de front. lb. XXXIV. Que la dictature fit toujours du bien, et jamais de mal à la répu- blique romaine. C’est l’au- torité dont les citoyens s’emparent qui nuit à la liberté, et non celle qui est conférée par les suf- frages du peuple. 463 dans XXXV. Pourquoi Rome, la création des dé- cemvirs fut-elle nuisible à Is liberté, quoiqu’ils eus- sent été nommés par les suffrages libres du peuple. 467 XXXVI. Que les citoyens qui ont été revêtus des plas grands emplois ne doivent pas dédaigner les moindres. 468 466 XXXVII. Des mouvements causés à Rome par la loi agraire ; qu’il est très- dangereux dans une répn- blique de faire une loi qui ait un effet rétroactif et qui detruise une ancienne coutume de l’état. XXXVIII. Les républiques faibles sout irrésolues, et ne savent ni délibérer ni prendre un parti. Si quel- quefois elles en preunent uu, c’est plus par néces- sité que par choix. XXXIX. Les mêmes acci- dents arrivent quelquefois chez des peuples bien dif- férents. XL. La création du décem- virat à Rome, et ce qu’il faut y remarquer ; où l’on considère entre autres Ib. 470 471 7 choses comment le même accident peut sauver ou perdre une république. Chap. XLI. Il est aussi imprudent qu’inutile de passer sans gradation, et de sauter, pour ainsi dire, de la mo- destie à l’orgueil, de la douceur à la cruauté. XLII. Combien les hommes peuvent aisément se cor- rompre. 3 3. 0 11 Bre Hares Sam update - 472 XLIII. Ceux qui combattent pour leur propre gloire sout bons et fidèles soldats. Ib. 475 Ib. XLIV. Une multitude sans chef ne peut rien faire ; et on ne doit pas se porter à des menaces avant de s’é- tre emparé de l’autorité. 476 XLV. Il est de mauvais exemple de ne pas obser- ver que loi, surtout de la part de ceux qui l’ont faite ; et rien de plus dangereux pour ceux qui gouvernent une ville que de renou- veler chaque jour les of- feuses envers le peuple. XLVI. Les hommes s’élt vent d’une ambition à une autre. Ou songe d’a- bord à se défendre, et ensuite à attaquer. 477 XLVI. Que les hommes en masse, quoique sujeta à se tromper sur les affai- res générales, ne se trom- pent pas sur les particu- lières. 16. - 478 comme XLVIII. Qui veut empêcher qu’une magistrature soit déférée à un homme vil ou méchant doit la faire de- msuder par un homme plas vil et plus méchant encore, ou par ce qu’il y a dans l’état de plus illus- tre et de plus vertuenx.
{{table|nodots|titre= — LIII. Qu’on peuple désire souvent sa ruine, trompé par une fausse apparence de bien ; et qu’on le met