Page:Oeuvres complètes de N. Macchiavelli, avec une notice biographique par J. A. C. Buchon.djvu/386

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’HktHÊ^&mÊHMnhÊf m néUor « e ron n’a JUMb eurcë ; je se orob pÊtm^mÊm que Ton pottie me foire de grands reproches d’oser

oocupor, sur e papier seulrmont, un yio’lc de {jénétal, dont ijeuucoup d’autres se sont cliarges ( n réalité avec une bien plus insi[ ; nc prëélMBplin

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ett ëerffnt pement être rectifiées, et n^tç* ront nni à personne ; mais les fautes de cetnc-là ne sont aprrrups qiip par la ruine des pmpirps. C’est à vous, Lorcuzo, à apprécier mon travail ; vous jugerez s’il mérite la louange ou le mm, le 1W l^ttffV’toàtt^ Mble gage de lu Reconnaissance que vimis dob pour tous vos bienfaits. Il est d*V8age de dédier ces sortes d’onvrafyes aux hommes dislinipiés par leur naissance, leurs richesses, leurs lal^its et leur générosité. Il n’y a pas l^eaueonp dlKHinMs qui puisant yotti fut epm-IHris pour la naiin|Me oH M ti^réààe, bien gupour ^ u^n^li ft)i « coi pour 1m « |nalitcs

0gB UtTEUR.

815 ersuadé qu’il est permis de louer un homme qui n’est plus, puisque la mort écarte de nous tout motif, tout soupçon même de flatterie, je ne craindrai pas de payer ici un juste tribut d’é- loges à mon ami Cosimo Ruccellai, dont je ne puis me rappeler le nom sans verser des lar- mes. Il possédait toutes les qualités qu’un ami désire dans son ami, et que la patrie réclame de ses enfants. Il n’est aucun bien, je crois, si pré- cieux qu’il fût, sans en excepter la vie même, qu’il n’eût volontiers sacrifié pour ses amis ; et il n’est point d’entreprise si hardie dont il eût pu s’effrayer s’il y eût vu attaché quelque avan- tage pour sa patrie. Je déclare que, parmi tous les hommes que j’ai connus et fréquentés, je n’en ai pas rencontré de plus susceptible de s’enflammer au récit des grandes et belles ac- tions. Le seul regret qu’au lit de mort il ex- primait à ses amis, c’était de mourir au milieu de ses foyers, jeune et encore sans gloire, sans qu’aucun important service eût pu signa- ler sa carrière. Il sentait qu’il n’y avait rien à dire de lui, sinon qu’il avait été fidèle à l’ami- tié. Mais à défaut de ses actions, je puis, avec quelques-uns de ceux qui l’ont également connu, rendre un juste témoignage à ses brillantes qualités. Ce n’est pas que la fortune lui ait été tellement contraire qu’il n’ait pu nous trans- mettre quelques souvenirs de la délicatesse de son esprit : il a laissé plusieurs écrits, et entre autres un recueil de vers érotiques auxquels il s’exerça dans sa jeunesse, sans avoir aucun objet réel d’amour, mais seulement pour oc- cuper son temps jusqu’à ce que la fortune eût pu tourner son esprit vers de plus hautes pensées. On peut voir par ces écrits avec quel succès il savait exprimer ses pensées, et quel nom illustre il se serait acquis dans la poésie s’il en eût fait l’unique objet de ses études. La mort m’ayant donc enlevé cet ami si cher,