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comme au ton mesuré et poli que le défenseur de Molière afiecte de conserver dans sa double réponse, car les deux Réponses sortent évidemment de la même plume.

« Ces deux Réponses, disions-nous dans le Catalogue Soleinne, la première surtout, offrent presque toujours le cachet du style de Molière, ce cachet si net et si tranché qu’on reconnalt au mouvement de la phrase, à l’emploi du mot propre, à certains termes d’affection, à certaines tournures d’habitude ; c’est déclarer, ajoutions-nous, que ces opuscules, non moins remarquables par la pensée que par l’expression, ont été écrits du moins en partie, par Molière lui-même, qui les a fait paraître chez son libraire ordinaire, Gabriel Quinet. » Nous aurions pu ajouter, en outre, qu’on y trouve, à chaque ligne, comme dans la prose de Molière, des vers blancs, de dix et douze syllabes, admirablement jetés en moule et d’une excellente facture. Or, il n’y a que Molière, à cette époque, qui ait semé ainsi des vers dans sa prose.

Le sieur de Rochemont n’est pas connu ; sa personnalité, si elle est réelle, a échappé