philosophie, est née et s'est établie dans l’Inde centrale, un VI* siècle avant notre ère, selon le comput Sing- -halais (l), comme réforme du Brahmanisme, déjà au*» ciou h cette époque, puisqu’il remontait par les védas, au tentps de la conquête de ce beau pays par les Aryas orientaux, frères des ancêtres do presque tous les peu* pies de l’Europo.
On sait aussi cpio les Bouddhistes ont été forcés de s’expatrier de toutes les contrées de l’Inde, depuis la fin du Vil* jusqu’à celle du XIV’^* siècle de notre ère, après de longues phases do luttes, do succès et de revers ; que, durant cette période, leur doctrine s’est propagée dans toutes les contrées d’alentour, à l’Est, au Sud, au Xord et à l’Ouest, à dos distances considérables. Ou sait oufiu que, de nos jours, le Bouddhisme règne avec plus ou moins de modifications, dans le Cachemire, dans le Xépàl, dans le Tibet, dans la Tartario, dans la Mongolie, dans une grande partie do la Chine, au Japon, dans le royaume d’.Viinam, dans le Birman, à Siam et à nie do Coylan, et, pour tout dire en deux mots, qu’il compta aujourd’hui trois cent millions d’adhérents, tout nu moins, c’osbà*dire plus qu’aucune nutro religion sur la surface du globe (2).
(Il Co compu* eu gêut’ral< ?mcnt adopté «Un» lo monde «avant, quoi* q< !(j .MM, .tlbrtchi Wfbf r, AlatMüller cl N. L. Weslcigaard domeoi de sa bonté, et iaclinent à placer la mon du Bouddha Çakyamouni, non pa« & l’aii mah bien ver» Tan SS9 h Tan 370 avant notre ère, différence en molov. 17i S173 années. Voyez la dissertation spéciale de ce dernier auteur, traduite du Danois en Allemand, sôus co titre : t’fber iUiddhas Tùdt$ takr, Breslau, 1803, p. 04 A128 de la brochure. l’üUt’Ctro onMU raison ; maisjen’cn conlinno pas moins & suivra lo terrent,
(3) 1,0 il. Spcnco Hardy rapporte dans son Eotttrn MonacMsm, préface, p %, que le prarcss< ;ur Meuman compte 960 mllUons de BouddhUteat
