LA QUESTION DE CHYPRE[1]
Décision
A sa 1274e séance, le 15 mars 1966, le Conseil a décidé d’inviter les représentants de Chypre, de la Turquie et de la Grèce à participer, sans droit de vote, à la discussion du rapport du Secrétaire général sur l’Opération des Nations Unies à Chypre, pour la période allant du 9 décembre 1965 au 10 mars 1966[2].
Résolution 220 (1966)
du 16 mars 1966
Le Conseil de sécurité, Notant que, selon le rapport du secrétaire général, en date du 10 mars 1966[2], la présence de la Force des Nations Unies à Chypre demeure nécessaire dans les circonstances présentes si l’on veut que la paix soit maintenue dans l’île, Notant que le Gouvernement chypriote est convenu qu’en raison de la situation qui règne dans l’île, il est nécessaire de maintenir la Force des Nations Unies en fonctions au-delà du 26 mars 1966, Notant que le problème fondamental, selon le rapport du Secrétaire général, demeure sans solution, 1. Réaffirme ses résolutions 186 (1964) du 4 mars, 187 (1964) du 13 mars, 192 (1964) du 20 juin, 193 (1964) du 9 août, 194 (1964) du 25 septembre et 198 (1964) du 18 décembre, 201 (1965) du 19 mars, 206 (1965) du 15 juin, 207 (1965) du 10 août et 219 (1965) du 17 décembre 1965, ainsi que le consensus exprimé par le Président à la 1143e séance, le 11 août 1964 ; 2. Prie instamment les parties intéressées de faire preuve de la plus grande modération et de s’efforcer résolument d’atteindre les objectifs du Conseil de sécurité ; 3. Prolonge à nouveau d’une période de trois mois, prenant fin le 26 juin 1966, le stationnement à Chypre de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix, qu’il a créée par sa résolution 186 (1964), dans le ferme espoir qu’à la fin de cette période, des progrès sensibles dans la voie d’une solution auront été accomplis.
Adoptée à l’unanimité à la 1275e séance.
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