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1. Le roi de Syrie Adad assiège Samarie ; messages à Achab. — 2. Victoire d’Achab. — 3. Adad prépare une seconde campagne. — 4. Nouvelle victoire d’Achab ; il fait grâce à Adad. — 5. Le prophète Michée lui reproche son indulgence.}} 1. Pendant que ces événements se passaient pour Achab, à la même époque, le fils d’Adad, roi des Syriens et de Damas, ayant rassemblé des troupes de tout son pays et fait alliance avec trente-deux rois de la Trans-Euphratène, marche contre Achab. Celui-ci, ne pouvant se mesurer avec une telle armée. n’accepta pas le combat, mais enferma dans les villes les plus fortes toutes les richesses du pays ; lui-même resta à Samarie, qui était environnée de remparts très puissants, et de toute façon paraissait inexpugnable. Le Syrien, ramassant ses forces, marche sur Samarie, fait camper l’armée aux alentours, et en entreprend le siège. Puis, il envoie un héraut à Achab lui demander de recevoir ses ambassadeurs qui lui expliqueront son désir. Le roi des Israélites y avant consenti, les ambassadeurs arrivèrent et déclarèrent, selon les instructions de leur roi, que les trésors d’Achab, ses enfants et ses femmes appartenaient à Adad. Que si Achab en tombait d’accord et lui permettait d’y prendre tout ce qu’il voudrait, le roi emmènerait son armée et lèverait le siège de la ville. Achab ordonna aux ambassadeurs de retourner dire à leur maître qu’il lui appartenait lui avec tous les siens. Ce message accompli, le roi envoie à nouveau demander à Achab, puisqu’il avait reconnu que tous ses biens lui appartenaient, de recevoir les esclaves qu’il allait lui envoyer le lendemain, avec mandat de fouiller le palais royal