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exactement un thorax, il ne serait pas possible schématiquement de tirer les deux lignes TX′ et TY′ tangentes aux côtes.

Aux points d’intersection des lignes TY′, SX et SY, TX′, menons la ligne MN, nous décomposons la figure en deux parties. Le thorax prend alors la forme schématique d’un baril GHOR (fig. 10).

Notons maintenant sur la fig. 11 le schéma 9 par des lettres placées à chacun de ses angles, et nous obtenons la figure G′H′O′R′. Cette figure (fig. 11, 2e schéma) coupée par le plan M′N′, comprend elle aussi deux parties L et L′ comme le schéma du thorax comprend les parties P et P′.

Fig. 11. — Schémas de la partie inférieure du thorax et de la partie supérieure du corset qui s’adaptent l’une à l’autre.

Ce n’est plus maintenant la partie A de la figure 8 qu’il faut introduire dans la partie B au prix de déformations obligatoires, mais tout simplement la partie P′, partie inférieure du thorax, qu’il faut introduire dans la partie L, partie supérieure du corset ; or, ces deux parties P′ et L ayant les mêmes lignes schématiques, il suffira que L soit plus grand que P′ pour que le thorax puisse être vêtu d’un corset.

Cette comparaison des deux troncs de cône n’était, du reste, que le résultat des descriptions données par les anatomistes. Il est dit, dans nos traités classiques d’anatomie, que les corsets donnent à la poitrine, la figure d’un ovale, d’un petit tonneau ou d’un baril, au lieu de la forme conique qui lui est propre.