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ce qui était décevant, c’est que je trouvai des femmes atteintes de la même maladie et qui pourtant n’avaient pas de rein mobile !

Toutefois, un fait curieux, c’est que, chez ces femmes sans rein mobile, l’application d’une ceinture apportait tout de même du soulagement ; ce qui était plus curieux encore, c’est que cette même maladie, avec ou sans rein mobile, se rencontrait parfois chez l’homme et que, chez lui aussi, l’application d’une ceinture rendait service.

Fig. 82.
Schéma (profil) de la suspension du côlon transverse à l’estomac.

Cinq coupes antéro-postérieures suivant cinq plans verticaux successifs et parallèles dont le premier passe un peu à droite du pylore, le dernier au niveau de la grosse tubérosité de l’estomac. — E, estomac ; C, côlon ; D, duodénum ; I, iléon ; Ac, arrière-cavité de l’épiploon ; Gc, épiploon gastro-colique ; W, hiatus de Winslow.

I. Le plan passe au niveau du duodénum à sa naissance. — II. Au niveau de la portion prépylorique de la grande courbure, le poids montre que le côlon (c′) est suspendu à l’estomac (E). — II′ Mct, mésocôlon transverse (doctrine de Meckel. Müller) ; les 4 feuillets étant soudés en Mct, le résultat est le même. (F. Glénard. De l’entéroptose. Lyon médical 1885).


La maladie était donc due, en partie au moins, à une cause que l’on combattait en serrant le ventre à l’aide d’une ceinture, et cette cause n’était pas la mobilité du rein, n’était pas spéciale à la femme.

Il me fut donné de faire alors ces remarques que, plus