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Le corset, agent étiologique de la neurasthénie et de l’entéroptose, voilà, certes, qui mérite l’attention !

Qu’est-ce que la neurasthénie ?

Qu’est-ce que l’entéroptose ?

« La neurasthénie est une maladie beaucoup plus vieille que son nom qui lui a été donné en 1880 par Beard (de New-York) et l’on peut en retrouver des descriptions plus ou moins complètes ou tronquées dans les auteurs anciens (Hippocrate, Galien). Les symptômes de la neurasthénie sont extrêmement variés et les modes divers suivant lesquels ils se groupent pour constituer les formes cliniques de la maladie, sont également fort nombreux. Cependant, parmi eux, il en est quelques-uns dont la constance et l’importance prépondérants sont manifestes : ce sont les stigmates neurasthéniques.

On peut en distinguer six : la céphalée, l’insomnie, l’état cérébral, l’asthénie neuro-musculaire, la rachialgie et la dyspepsie gastro-intestinale. »

Je ne donnerai certes pas une description de chacun de ces symptômes, es serait sortir du cadre de cet ouvrage, je m’arrêterai seulement à parler de la dyspepsie gastro-intestinale.

Les troubles digestifs par atonie gastro-intestinale, manquent rarement chez les neurasthéniques ; mais ils se manifestent avec une intensité éminemment variable, suivant les cas, et à ce point de vue on décrit une forme légère et une forme grave (Dr Bouveret).

Chez certains malades, ils tiennent une place tellement prépondérante, que tous les autres accidents semblent en dériver. La forme légère est commune à presque tous les cas, même les plus bénins, dans lesquels il est rare de n’en pas retrouver quelque vestige. On constate dans cette forme un manque d’appétit plus ou moins prononcé ; une difficulté ou une lenteur de la digestion gastrique caractérisées par une sensation de poids, de barre au niveau de la région épigastrique, de brûlure, de tortillement au creux de l’estomac. À cela s’ajoute un certain degré de ballonnement, le ou la malade est obligé de déboutonner son pantalon, d’enlever ou de desserrer son corset après le repas. Ou bien la formation exagérée des gaz qui se produisent dans l’estomac donne lieu à des éructations plus ou moins abondantes.

Très souvent, cet état s’accompagne d’un certain degré de gêne de la respiration, de congestion de la face et de somnolence.

Du côté de l’intestin, dans la forme légère, on observe du ballonnement, quelques coliques, sensations de bar-