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d'une coupe fort simple, semblables aux blouses ou peignoirs de nos dames, ou si l'on aime mieux aux longues tuniques des femmes romaines et fixées uniquement par une ceinture étroite, sans que rien indique d'autres pièces de vêtement destinées à marquer ou à contenir les formes, souvent cachées en outre, par une guimpe pareille à celle de nos religieuses.

Fig. 18. — Clotilde, femme de Clovis Ier

Mais quelques rares monuments, certains documents historiques font retrouver, même à cette époque les traces d'une mise plus élégante, de ces robes justes au corps, dessinant la taille depuis le cou jusqu'aux hanches, qui, suivant Herbe, peuvent être nommées à juste titre les robes françaises, comme ayant appartenu dès l'origine à la nation Franque.

Toutefois, les femmes de ce temps ne connaissaient pas les corsets et l'on n'est point fondé sous ce rapport à regarder ceux-ci comme une invention gothique, ainsi que l'ont fait quelques auteurs. »