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peine retenue par le strophium aux agrafes de chrysoprase, les sandales de feutre blanc défaites sur la jambe entourée de périscelides, elle s’assit sur son lit...

Et ailleurs : il se dégagea, la laissant sur son dos, la tête pendante, la poitrine maigre rompant le strophium, le large ruban qui retenait les seins.

« Pour soutenir dans sa beauté la croissance naturelle de la taille et pour l’empêcher de tomber, dit Neiss dans son livre des Costumes, les anciens faisaient usage d’une bande plus ou moins large, le strophium, elle servait d’une part à maintenir la poitrine dans sa position juvénile, et d’autre part elle remplissait les conditions d’un véritable bandage de corps, cette bande donna plus tard l’idée de l’établissement de véritables rembourrages. »

Fig. 17. — Amazone blessée

Les bandelettes pour les seins s’appliquaient directement sur la peau, tandis que le strophium, le cingulum, le capitium aux couleurs voyantes se portaient par dessus la tunique intérieure ou chemisette.

Avant de placer ce lien, la dame grecque, selon Nomachius, se servait du pinceau pour donner du lustre au sein, en nuançant sa blancheur avec le pourpre de l’hyacinthe, avec le beau vert ou jaspe de l’Inde. On parait le sein de l’accouchée à l’aide de bandelettes travaillées dans