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tenir leurs seins une pièce d’étoffe fine et résistante, (en petite soie de préférence) disposée de la façon suivante : Imaginez un foulard carré de 0 m. 35 cent. de côté environ, l’une des extrémités diagonales, la supérieure, est fendue sur une longueur de 0 m. 15 et renforcée par des coutures appropriées. De part et d’autre de cette fente, sont cousus des rubans larges de 0 m. 04 destinés à être passés derrière la nuque. Aux deux extrémités du diamètre transversal, mais immédiatement au-dessous des angles et sur les bords, sont fixés de longs rubans un peu plus larges (0 m. 06) destinés à être conduits derrière la taille, croisés et ramenés par devant pour être noués sur l’épigastre, par


Fig. 14. — Vénus aphrodite orientale portant l’Anamaskalister (trouvée près de Smyrne dans la nécropole de Myrina).

dessus la pointe inférieure du cache-seins, qu’ils maintiennent ainsi fixée. Ce bandage très simple est très efficace, car il permet aux femmes annamites, même à celles ayant nourri des enfants, de se livrer à tous les durs travaux manuels, et bien des européennes l’ont adopté en Indo-Chine.

Je passe sous silence l’apodesme (Antiphane), le sthéthodesme, le mastodeton, l’anamaskalister (Pollux in Onomasticon) vêtements grecs ; le mamilare Martial, Epigrammes LXVI, livre XIV), vêtement latin, sortes de ceintures qui ne différaient de la fascia que par le nom.