messieurs, à cheval ! (A Raphaël.) Vous m’accompagnerez, mon fils !…
Ne craignez rien, je me suis arrangé pour rester !
Dis donc ! (A Cabriolo et Trémolini.) Vous aussi, vous n’êtes pas de trop ! ça me rappelle un jour où mon père voulait m’emmener à la campagne… j’avais un rendez-vous… je persuadai à mon père que j’avais un fort mal de dents et je restai… quel farceur j’étais ! (Ils rient entre eux et se tapent tous successivement sur le ventre.) Assez ! (Voyant Raphaël qui s’approche de lui. — Reprenant un air grave.) Eh bien !… quoi ?… qu’est-ce ? qu’y a-t-il ?…
Mon père… je voulais vous dire que je ne pourrais vous accompagner !
Et pourquoi ça ?
Je viens d’être pris d’une rage de dents !
Oh ! c’est trop fort !… comme moi !
Ils recommencent à se taper sur le ventre, à la fin Sparadrap lève la main du côté de Paola et s’arrête.
Ah ! ce moment s’est bien fait attendre !
Taisez-vous, imprudent !
Est-ce une molaire, une canine ?… Dites un mot… et sans douleur…
Ah ! ça me lance !
J’ai failli me trahir !
- D’où vient celle crise soudaine,
- Et quel est ce nouveau détour ?
- Mon fils, la chose est certaine,
- S’apprête à me jouer un tour.
- Ah ! ah ! ah