Oui, au fait, pourquoi ?
Afin de saluer le prince, si vous ne mettiez pas votre chapeau, comment pourriez-vous l’ôter ?…
C’est juste ! maintenant convenons des places que nous devons occuper, vous, ma sœur, de ce côté.
Pourquoi me mettez-vous dans le coin ?
Vous y serez très-bien…
Si vous êtes honteux de moi… il faut le dire tout de suite !…
Mon Dieu, elle a toujours peur qu’on ne la voie pas… après tout !… vous n’êtes pas imperceptible.
Je me mettrai où je veux !… Je ne suis pas un enfant !…
Allons ! calmons-nous, petite évaporée ! (À part.) Elle a toujours l’air de jouer de la grosse caisse ! (Haut.) Voyons, mes enfants ! il faut être convenable avec tout le monde…
Bah ! vous avez beau dire ! ce prince-là ne m’en impose pas ! Il me semble toujours que j’ai vu cette tête-là quelque part… mais où ? mais où ?
Parbleu ! où l’on voit la tête d’un prince, sur ses monnaies.
Avec ça qu’on en voyait beaucoup de monnaie autrefois.
Chut ! n’évoquons pas ces tristes souvenirs. (On entend des acclamations, la foule revient et se range.) Voilà le prince, vite à nos places.
Vive le prince Casimir !