Page:Nuitter et Tréfeu - Il signor Fagotto.pdf/38

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
BERTOLUCCI.

Oui, Bacolo !… Comment, misérable… c’est toi qui t’es joué de moi à ce point… et mes lettres… mes lettres au grand Fagotto, tu ne les avais donc pas mises à la poste ?…

BACOLO, sortant, un tas de lettres.

Les voilà, monsieur, je les avais mises à la poche.

BERTOLUCCI.

Et les réponses ?

BACOLO.

De moi, monsieur !

BERTOLUCCI.

Infamie ! (A Fabricio.) Et vous monsieur, vous étiez sans doute complice de cette mystification ?

FABRICIO.

Moi ?… monsieur…

BACOLO.

Non, il n’en savait. rien… mais ça n’empêche pas que grâce à moi vous venez d’applaudir sa musique…

BERTOLUCCI.

Quelle musique ?

BACOLO.

Boum ! boum ! boum !

BERTOLUCCI.

Comment, c’est de lui ?

FABRICIO.

Mais oui, monsieur.

BACOLO.

Voilà pourquoi j’avais chippé sa partition ; je ne voulais pas autre chose… et sans moi vous ne l’auriez pas entendue.