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BERTOLUCCI.

Et boum ! et boum !

FABRICIO, à Moschetta.

Je comprends, il est pour moi.

BERTOLUCCI.

Ah ! quelle musique ! elle ne me sort pas de la tête.

CARAMELLO.

Profanation !

BERTOLUCCI.

Et plan ! et plan ! comme çà vous enlève !…

CARAMELLO.

Allez ! allez, vous trouvez cela joli, c’est honteux.

BACOLO.

Per Bacco ! faites-en de la pareille !

BERTOLUCCI.

C’est qu’elle se chante toute seule… et dzing et boum !… malgré soi.

CARAMELLO.

Tu quoque ! Apprenez que la grande, la vraie musique se dit quelque fois… elle ne se chante jamais…

BACOLO.

Vous êtes un sot !

CARAMELLO.

Qu’a-t-il dit ?

FABRICIO.

Il a dit sot !

CARAMELLO.

Vous êtes un âne !

BACOLO.

Hein ?

CLORINDA.

Il a dit âne !