Et boum ! et boum ! et boum !
Et ran ! plan ! plan !
Voilà de la musique !
Et boum ! et boum ! boum !
Et ran ! plan ! plan !
Qui n’ reste pas en plan.
Mais, c’est ma musique !
L’instrument à vent ronfle,
Souffler n’est pas zouer ;
Il vous rend laid, vous gonfle,
Il faut le sécouer.
Il serait bon, peut-être,
S’il n’était constamment
Altéré comme son maître,
Voilà mon sentiment.
Rien de mieux, de plus beau
Qu’ les instruments en peau, etc.
Oh ! c’est splendide ! Moschetta ! as-tu des lauriers ?
Monsieur, ils sont dans la sauce…
Retire-les, nous en ferons une couronne. Voilà de la musique, voilà de la vraie musique !… C’est de vous, ça !…
Certainement.
Cependant.
Ce n’est rien que ça ; c’est le final de mon grand opéra qu’il faut entendre.