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On souit une marche croissante
Qui vous mène à l’allegretto
Que couronne alors le presto !
Presto ! presto !
Prestissimo !….

ENSEMBLE.
BACOLO.

Chanter la musique,
Non, rien n’est plus doux,
Art divin, magique,
Qui nous çarme tous.
Çantons-la toujours,
Çantons mes amours.

MOSCHETTA.

Chanter la cuisine,
Non, rien n’est plus doux,
Science divine
Que nous aimons tous.
Chantons-la toujours,
Chantons mes amours.


Scène XIV

Les Mêmes, BERTOLUCCI, puis CLORINDA, CARAMELLO, FABRICIO.
BERTOLUCCI.

Lui aux pieds de ma fille ! ô bonheur ! (Il embrasse Moschetta et s’apperçoit de l’erreur.) Eh ! mais, c’est Moschetta !… Que je suis donc fâché de l’avoir mise en muse… A ta cuisine. (Mosehetta sort.) A nous deux à présent ! (Offrant une prise à Bacolo.) En usez-vous ? (La tabatière joue.)

BACOLO.

Quesaco ?

BERTOLUCCI.

Un air de vous… une façon de vous prouver que nous prisons votre musique.