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C’est l’un qui scie un cent de bois.

(Il imite successivement tous les bruits.)

Un autre, la varlope en main,
Accompagne ainsi son refrain.
Un feu d’artifice au final
Couronne ce bruit infernal.
On entend les fusées,
Les voyez-vous lancées ?
Et les soleils en feu,
Écoutez-les un peu.
C’est ravissant,
Eblouissant,
Assourdissant,
Etourdissant.

REPRISE.

Compositor mouzicien, etc.

FABRICIO, à part.

C’est drôle, je me le figurais tout autre.

BERTOLUCCI.

Donnez-vous la peine de vous asseoir Des sièges ! Bacolo ! Bacolo !

BACOLO, reprenant sa vraie voix.

Voilà !

BERTOLUCCI.

Eh bien ! où donc est-il ? Ah ! mon discours. O type véritable… (Considérant le faux Fagotto.) Qu’il est grand ! qu’il est beau ! O type véritable d’homme illustre… permettez-moi de vous présenter ma fille…

BACOLO.

Ze vi le permets… Ma… D’abord ze vi poserai une question : la signora est-elle mouzicienne ?

BERTOLUCCI.

Elle l’est…

BACOLO.

Que zé l’embrasse. (Il embrasse Moschetta.)