Je reste longtemps à choisir !
L’homme est moins facile à connaitre,
Et vous prétendiez peut-être
Que l’on vous prit sans réfléchir ?
Vous êtes trop bête,
Voyez cette tête,
Quoi, ce monsieur-là
Croit qu’on l’aimera.
Modérez, de grâce,
Ces folles ardeurs,
Voyez-vous en face
Et cherchez ailleurs.
Il n’est pas besoin, pour me plaire,
D’être un homme extraordinaire,
D’esprit et de talents pétri ;
Mais j’exige, au moins, et pour cause,
Qu’on en ait suffisante dose,
Et même pour faire un mari :
Vous êtes trop bête, etc., etc.
C’est bon ! c’est bon ! on verra… En attendant, notre jeune maîtresse va épouser le vieil antiquaire au lieu de son jeune professeur.
Cela a l’air de te faire plaisir.
Comme à vous ! Si vous vouliez être plus avenante avec moi, il y aurait peut-être moyen de rompre le mariage.
Oh ! celui qui ferait cela… foi de Moschetta, je l’épouserais de bon cœur.