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––––––N’est-ce donc pas ce que l’on aime
––––––Qu’on garde le mieux ici-bas ?
––––––––––Gentils soldats,
––––––––––Marchant au pas, etc.
TROISIÈME GARDE.
––––––Si quelque galant plein d’audace
––––––D’entrer ici trouvait moyen,
––––––Pour lui ni clémence ni grâce !
––––––Car nous défendons notre bien.
QUATRIÈME GARDE.
––––––Et loin de rendre redoutables
––––––Les devoirs qu’il nous faut remplir.
––––––De nos odalisques aimables
––––––Nous saurons nous faire chérir.
––––––––––Gentils soldats,
––––––––––Marchant au pas, etc.

À l’entrée des gardes, Olga s’est levée. Elle se promène dans le jardin avec Grégorine et avec Schamyl. Elle disparaît et reparaît de temps en temps.

SCHAMYL, à ses gardes.

Droite, marche ! – Halte ! – Front ! – Rompez les rangs (Marche.) Je ne vois plus Grégorine.

PATCHOULINE.

Elle vient de rentrer au palais.

DEUXIÈME SOLDAT.

On peut causer un moment ?

ZOBÉIDE.

Mais sans doute.

PREMIER SOLDAT.

Je vous trouve encore plus charmante qu’hier !

PATCHOULINE

Quelle plaisanterie !

PREMIER SOLDAT.

Celui qui dira que je plaisante, je lui passe mon yatagan au travers du corps !

KADOUDJA.

Voyons ! ne parlez pas si haut !

ZOBÉIDE.

L’hospodar est là ! il pourrait se réveiller !