C’est égal, je ne crois pas que ces raisons là touchent beaucoup mon oncle et sa femme.
Ce sont donc des gens bien terribles !
Je crois bien.
COUPLETS.
Ce sont d’étranges personnages ;
Ce serait un grand malheur,
Si tous les ménages
Ressemblaient au leur.
I
Le mari gronde, gronde,
Se fâchant pour un rien ;
Il n’est pas d’oncle au monde
Plus grognon que le mien.
Bien que monsieur prétende
Avoir toujours raison,
Sa femme lui commande
Et règne à la maison.
Elle règne !…
À la maison.
Vous voulez connaître
Ce mari charmant ;
Et, sans rien omettre,
Ce portrait frappant,
Vous donne à la lettre
Son signalement.
II
La femme cause, cause,
Et sans jamais céder,
Ne fait nulle autre chose
Que toujours bavarder.
C’est sa voix qui résonne
Chez nous à tout moment ;