Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Roland, à Sarmiento.

Allons, un bon mouvement ! une fois alliés… vous m’aurez toujours sous la main.

Sarmiento.

C’est précieux, surtout maintenant qu’elle reparle. — C’est bien ! je payerai. (À l’alcade.) Je lui dois bien cela, c’est lui qui guérit ma femme de la manie de bavarder…

Cristobal.

Ma femme aussi aurait bien besoin de lui.

Roland.

Eh bien ! nous nous arrangerons, j’irai dîner chez vous et je souperai ici.

Cristobal.

Soit !

Sarmiento.

C’est convenu…

Béatrix.

Va pour le souper… je me rattraperai le reste du temps

REPRISE DU CHANT.

Roland.

Il est un bruit plus doux encore,
Que le bruit des tambourins,
Que le bruit de la mandore !
Gai signal de nos refrains,
C’est le doux bruit de vos bravos !
Est-il de plus joyeux échos ?
Au gré de notre attente,
Est-il voix plus charmante ?

Tous.

Applaudissez, et sans repos !
Est-il de plus joyeux échos ?


FIN.

Clichy. — Impr. Paul Dupont, rue du Bac-d’Asnières, 12