Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/45

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Cristobal.

Je suis sûr qu’il fait la cour à quelque belle, quelque femme mariée.



Scène IX.

Les Mêmes, SARMIENTO.
Sarmiento, entrant vivement.

Hein ! Qui est-ce qui fait la cour à une femme mariée ?

Cristobal.

Nous causons d’un nommé Roland.

Sarmiento, à part.

Roland ! à qui en veut-il, serait-ce à ma femme ?

Cristobal.

Je crois voir d’ici ce bon mari qui ne s’aperçoit de rien.

Sarmiento.

Diantre ! ceci mérite réflexion.

Cristobal.

Heureusement je suis là ! Allons, venez senor Sarmiento.

Sarmiento, à part.

Le laisser seul chez moi avec un tel soupçon. (Haut.) J’aurais mieux aimé rester en compagnie de…

Roland.

Ne vous gênez donc pas, cher cousin, je vous attendrai.

Cristobal.

Mais venez donc ! c’est convenu, votre cousin vous attendra.

Sarmiento.

Oui, mon cousin… (À part.) Que je ne connais pas !… Heureusement, Inès est avec ma femme…

Cristobal.

Eh bien ?…

Sarmiento.

Je vous suis. (À part.) Oh ! je ne serai pas longtemps dehors !… (Cristobal, Torribio et Sarmiento sortent.)

Roland.

M’en voilà débarrassé ! (Il reste au fond en entendant la voix de Béatrix.)