Page:Nuitter, Les Bavards.djvu/41

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Béatrix.

Allons, petite fille, viendrez-vous ! (À Roland.) Je… vous… Ah ! c’est trop fort ! (Elle sort.)



Scène VI.

ROLAND, SARMIENTO.
Sarmiento.

Elles vont causer ensemble, mais cela m’est égal. (À Roland.) Cher ami, vous devez avoir besoin de quelques rafraîchissements, un peu d’orangeade, de limonade, d’eau de grenade…

Roland.

Non ! c’est inutile !

Sarmiento.

Il n’est pas même essoufflé ! c’est un homme infatigable ! que je suis content de l’avoir amené chez moi.

Roland, à part.

Et maintenant, je crois le moment favorable pour me déclarer. (À Sarmiento) Je dois vous dire, mon cher hôte, que…

Sarmiento, l’interrompant.

Non ! non ! ménagez-vous, cher ami, maintenant que ma femme n’est plus là, c’est inutile.

Roland.

Voici ce que j’ai à vous dire…

Cristobal, au dehors.

Senor Sarmiento, êtes-vous là ?

Sarmiento.

Tiens, c’est l’alcade !

Roland.

L’alcade ! je suis pris…



Scène VII.

Les Mêmes, CRISTOBAL, TORRIBIO.
Cristobal.

Me voici !