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Sarmiento, à part.

Je lui ai bien fait sa leçon.

Béatrix.

Enchantée, senor, de faire votre connaissance.

Roland, à Béatrix.

Mille grâces ! (Il salue Béatrix.)

Sarmiento, à Béatrix.

C’est un de mes cousins que je vous présente.

Inès.

Un cousin ! comment cela peut-il se faire ?

Sarmiento.

Nous ne nous étions pas vus depuis longtemps. Je pense que vous lui réserverez un bon accueil.

Béatrix.

Mais certainement… Inès, un couvert de plus.

Inès.

Oui, ma tante. (À part.) Qu’est-ce que cela veut dire ? (Elle sort.)



Scène IV.

SARMIENTO, ROLAND, BÉATRIX.
Sarmiento.

Le seigneur Roland vient chercher une place à la cour. Nous le logerons en attendant.

Béatrix.

J’espère que le seigneur Roland se plaira auprès de nous, et que notre hospitalité lui conviendra. Elle est offerte de bon cœur… et…

Roland, l’interrompant.

Et acceptée de même, car l’hospitalité ne doit pas se refuser. C’est le lien des hommes ; elle ne se mesure pas à ses effets, mais à la grâce avec laquelle elle est donnée et à la reconnaissance avec laquelle elle est accueillie.

Béatrix.

Certes, et…

Roland, l’interrompant.

Pour moi, je ne puis vous dissimuler que, dès à pré-