Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/36

Cette page n’a pas encore été corrigée

version arm^^nieDoe. Il pouvait y lire qne «Li- cinias avait été jugé digne de recevoir le second rang après le grand empereur Constantin, d'é- pouser sa sœur et d'entrer ainsi dans son illustre famille».! Et ce qui vient confirmer notre hypothèse, c'est que Moïse de Khoren et Eusèbe se rencontrent dans l'emploi de deux expres- sions pour le moins singulières: tous les deux regardent Constantin comme le bienfaiteur (putpkt^uph^, Traveuepférrjç) de Licinius, et tous les deux, parlant des débauches de ce dernier, font deluiun vieillard («y/^*.!»/», sa/aTOYijpiuç), alors que, d'après les calculs de Valesius, il ne devait avoir que 55 ans.

IL cLicinius causa de grands ennuis à sa femme par sa passion pour la bienheureuse Olaphyra^ ce qui Tarnena à faire mourir saint Basilée,^ évéqne d'Âmasie, dans le Pont.» Une pareille phrase suppose connue la légende de sainte Glaphyra, cette suivante de Constantia, femme de Licinius, qui, pour échapper aux obsessions de Tempereur, résolut d'aller se cacher en Arménie, mais s'arrêta à Amasieoù elle vécut sous la protection de Tévêque Basilée. Licinius, ayant appris le lieu de sa retraite, ordonna de lui amener à Nicomédie la jeune fille et révêque; mais celle-ci étant morte sur ces entrefaites, Basilée seul fut conduit auprès

��1 Livre X, ch. 8. . . fiaadécoç fieydXov Konvaxav^ rivov ôevTSQeicùv ri/i^g,. èmya/ifigiag te xai avyysvsiaç r^ç àvcotÔLTco ^^icofi^oç. Il est bien regrettable que nous n*ayoD8 pas la traduction arménienne de ce fragment. On sait qne Tédiiion de Venise de THistoire ecclé- siastique est incomp'éte des dernières pages.

2 ^iêitê/iipBu , non pas ^tÊfp$êbq_,

�� �