3^ Les mots <pxi^aav rijv ^A(pptx7jv ex- plique la fln de 1 inscription d'après Moïse: nous sommes venus habiter ici.
4« Il n'est pas possible, en comparant la dernière phrase de chacun des deux textes, d'en méconnaître la ressemblance, presque l'identité.
Nous sommes donc amenés à constater l'étroite parenté qui existe entre le texte de Suidas et celui de Moïse de Khoren. Nous disons parenté, non pas dépendance. D'abord Moïse n'a pu mettre à profit l'ou- vrage de Suidas, qui écrivait vers le milieu du X® siècle.») Des raisons qu'il est inutile de développer ici nous empêchent de faire descendre aussi bas la date de la composi- tion de l'Histoire d'Arménie. Ensuite certaines particularités nous font penser que l'auteur arménien n'avait pas sous les yeux un texte tout à fait pareil à celui du lexico- graphe grec. Par exemple, l'inscription qui chez Procope et Moïse est gravée sur des colonnes (<jr^Aa£, utpiiuAp)^ l'aurait été sur des plaques de pierre (Iv nla^\ h^ivaiç) d'après le texte donné par Suidas.') En re- vanche le même texte dit des plaques, comme Moïse des colonnes, sans en fixer le nombre comme Procope {ar^lat dôo.)
Il nous faut donc recourir à l'hypotiièse d'une source commune pour les deux auteurs. Moïse et Suidas suivent tous les deux une
��C'est encore là un procédé d'arménisation des sources dont notre auteur est coutumier.
Krumbaclier, Gesch. der byz. Litt., p. 261.
2) IBA^, table de pierre, plaque, correspond à Parménien miuf* m i» f .
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