dépenser dans l’atmosphère lourde du palais les trésors pulmonaires que le salin leur a donnés. Les hommes politiques convoquent des assemblées immenses pour se dire des choses aimables coram populo. Les journalistes, remis des fatigues de leur excursion triomphale, font gémir la presse avec une ardeur nouvelle, pour prouver qu’ils sont dignes des ovations qu’on leur a faites. La halte est terminée, la trêve est expirée. Partout c’est le travail et la lutte qui recommencent.
Après avoir fait dans leur monastère des travaux considérables pour satisfaire aux plus rigoureuses exigences de l’hygiène, les religieuses Ursulines de Québec ont obtenu de Mgr l’Archevêque la permission d’ouvrir les portes du cloître aux parents des élèves, et aux bienfaiteurs de la mission de Stanstead. Plusieurs centaines de personnes ont profité de cette occasion unique pour aller visiter l’une des plus anciennes institutions de notre pays. « Le cloitre des religieuses, » dit un correspondant de La Vérité, «leur a révélé les saintes austérités et les pures jouissances de la vie monastique, et les souvenirs de madame de la Peltrie, de la Vénérable Marie de l’Incarnation et de sa compagne Marie Savonnières de la Troche de Saint-Joseph, de Marie Magdeleine de Repentigny et de plusieurs personnages historiques, les ont vivement impressionnées.