a mort d’Henri V donne tort à de nombreuses prédictions et brise de chères espérances.
La France n’aura pas son Roi. Cela
prouve une fois de plus que les voies de Dieu ne
sont pas nos voies et que ses pensées ne sont pas
nos pensées. Pour l’exécution de ses mystérieux
desseins, il ne consulte pas les désirs des hommes ;
quand il a besoin d’un instrument de sa miséricorde
ou de sa justice il le choisit où il veut et
ne l’appelle que lorsqu’il veut. Toutes nos
prévisions, tous nos petits calculs sont trompeurs.
Voilà la vérité que nous tenons à proclamer tout d’abord. Mais, de grâce, quelles que soient vos opinions et vos préférences politiques, n’insultez pas aux espérances déçues. Ne blâmez pas ces milliers de cœurs français qui pleurent aujourd’hui sur la tombe du dernier représentant de la branche aînée des Bourbons, et laissez-nous, nous fils de France, partager leur douleur.