Capelbruno alors commença,
Et il le fit, le fit, le fit, le fit, le fit ;
À toutes en une demi-heure il rinça
Trois bonnes fois les tuyaux lubriques,
Et déjà il entamait la quatrième course,
Si l’Iman n’avait crié : « Assez ! assez !
» Messieurs, avez-vous vu ? Nous avons ici
» Semblable l’un à l’autre deux Mustapha :
» L’un a accompli le devoir d’un homme,
» Mais l’autre se conduit comme un Dieu.
» Donc, l’opérateur le moins vigoureux
» Est l’homme certainement et le véritable époux. »
À ces mots, Capelbruno en un clin d’œil
Reprit sa céleste apparence,
Et, le visage serein, il dit à l’Iman :
— « Tu as deviné, ami : de la pure
» Région du ciel, je suis descendu sur terre
» Pour faire la guerre à ce barbare.
» Je suis un génie cher à Mahomet,
» Du paradis je suis un habitant,
» Pour le beau sexe plein de respect ;
» De ces onze dames je suis amoureux,
» Et je viens châtier ce brigand,
» Pour donner une leçon aux mauvais maris.
» Holà ! » Soudain apparurent six farfadets
Qui entourèrent le mari jaloux ;
Les pieds, les mains aussi, comme aux agneaux
On a coutume de le faire, ils lui lièrent étroitement.
Ensuite, aux femmes de Mustapha Capelbruno
Ordonna d’exercer leurs vengeances.