rocchio, mais au P. Agapito da Ficheto : ce nous est
tout un. Batacchi est, en outre, l’auteur de deux compositions
poétiques de plus longue haleine : La Rete di
Vulcano, poema eroi-comico, Sienne, 1779 (1797) 2 vol.
in-12, et Il Zibaldone, poemetto burlesco in dodici canti
(Londres, 1798, in-8).
Quel qu’il soit, Batacchi est tout entier dans ses Nouvelles, et notre traduction le fera suffisamment connaître aux lecteurs Français : il mérite de l’être. C’est un conteur jovial, plein de drôleries ; le sans façon et la bonne humeur ne peuvent guère être poussés plus loin. Il ne recherche pas les effets de style et les complications d’événements, mais il a de l’invention, de l’originalité, une grande vivacité de dialogue, de mise en scène et, surtout, à un très haut point le sens du grotesque. On s’en aperçoit à la façon dont il comprend des sujets qui ont été traités par d’autres[1]. Son Prêtre Ulivo n’est que la légende, populaire chez nous, du Bonhomme Misère, que MM. Lemercier de Neuville et Champfleury ont reprise, après maints auteurs de contes et de fabliaux : la palme reste encore
- ↑ D’après la Bibliographie des Ouvrages relatifs à l’amour, etc., la plupart des Nouvelles de Batacchi sont tirées de Masuccio (ou Masuzo), conteur Napolitain du xve siècle (Il Novellino, Napoli, 1476, in-fol., souvent réimprimé depuis et traduit du dialecte Napolitain en langue Toscane, mais presque toujours avec de graves altérations de texte).