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on lit : « Offert à M. Henri de Borniol par son personnel. » Une rose glisse sur la face antérieure du tombeau. (21e div.)

Cahieux (Henri), sculpteur ornemaniste, inhumé le 23 avril 1854, à l’âge de 28 ans. Tombeau en pierre au sommet duquel se dresse une stèle dont la face antérieure est décorée des attributs du sculpteur, d’une guirlande de fleurs et d’une palme ; un plateau et un vase sont sculptés en relief sur le côté gauche. À la base de la stèle on lit : « À Henri Cahieux, sa famille et ses amis. ». Ce monument, qui était très ravagé, a été reconstruit d’après les dessins de J.-L. Duc, architecte[1] Il a été gravé par J. Huguenet[2]. (10e div.)

Parizot (Charles-Louis), colonel d’artillerie, directeur des fonderies de Turin, de Toulouse et de l’atelier de précision du dépôt central d’artillerie, né à Paris en 1783, décédé à Paris le 18 juin 1846. — Pyramide octogonale tronquée surmontée d’un hibou en bronze. (9e div.)


APPENDICE

peintures, verrières, mosaïques, etc.


I
cimetière de l’est
(Le Père-Lachaise.)


Bessac.

Urth (Famille). — Une chapelle, construite en porphyre et en granit avec colonnes. Dans le fronton est un groupe en bronze formé de deux anges agenouillés soutenant un écusson surmonté d’un sablier. Les lettres U. S., traversées par une croix, sont gravées sur l’écusson. Le vitrail du fond de la chapelle représente Jésus-Christ entouré de quatre de ses Apôtres. Ce vitrail a été exécuté par Bessac[3]. (53e div.)

  1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, année 1879, 2e période, t. XIX, p. 441.
  2. Architecture funéraire contemporaine, etc, 2e section A, pl. xi.
  3. Renseignements fournis par M. Bilger, marbrier (10 septembre 1897).