Ces deux statuettes appuyées contre la stèle sont en marbre (H. 0m 86). Elles sont signées : Jean Petit, 1855[1]. (10e div.)
PETITOT (Louis-Messidor-Lebon).
Cartellier (Pierre), statuaire, membre de l’Institut, né à Paris le 2 décembre 1757, décédé dans la même ville le 12 juin 1831. — Tombeau quadrangulaire surmonté d’un monument en marbre, de forme antique, à fronton cintré, décoré de colonnes entre lesquelles est placée une statuette. Dans la face antérieure, buste en marbre de l’artiste (H. 0m 35). Signé : Petitot. Au-dessus du buste, dans le fronton, un bas-relief cintré (H. 0m 25. L. 0m 60) : une jeune femme, en deuil, est assise devant un monument funéraire. Signé : Petitot. Les statuettes, mesurant 0m 75 de hauteur, représentent : la Gloire, par Lemaire ; le Talent, par E. Seurre ; la Modestie, par Seurre aîné, l’Amitié, par Petitot ; la Sagesse, par Dumont ; la Bonté, par Rude. Le monument de Cartellier, élevé sur les dessins de J.-B. Lesueur, a été gravé par L. Normand[2]. A droite du tombeau de Cartellier est la tombe d’Alexandrine-Françoise-Charlotte Cartellier, femme de F.-J. Heim, née le 30 mai 1806, décédée le 27 décembre 1825. Bas-relief cintré en marbre (H. 1m 10. L. 0m 65) : un jeune homme soutient une tige de rosier pendant qu’une jeune femme verse le contenu d’une buire au pied de l’arbuste qu’une faux a déjà tranché à demi. Signé : Petitot. Gravé par L. Normand[3] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[4]. A gauche du tombeau de Cartellier se trouve la tombe d’Angélique-Geneviève Richard, femme de Pierre Cartellier. Bas-relief en marbre : un groupe de trois jeunes femmes drapées et voilées s’élevant au ciel. Signé : E. Seurre (53e div.)
PEZIEUX (Jean-Alexandre).
Habay (Mme), née Déclat. — Demi-ronde bosse en bronze (Diam. 0m 40). Signée avec cette mention : « à mon ami Habay, Pezieux, 1891. Fondu chez Charpentier C. de Franoz. » (36e div.)
- ↑ Le buste, non signé, serait également de J. Petit. Renseignements fournis par M. Garreau, marbrier. (20 juin 1897.)
- ↑ Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xxiii, et t. II, pl. liii. C’est à tort que Normand a inscrit au bas de sa planche les mots Cartellier fecit.
- ↑ Idem, t. I, pl. xxiii.
- ↑ Le Père-Lachaise, etc., pl. v.