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MOREAU-VAUTHIER (Augustin).

Moreau-Vauthier (Famille du sculpteur Augustin-Jean). — Tombe surmontée d’une statue en bronze (H. 1m 60) : Femme en pied, debout, voilée, ayant la figure cachée dans sa main droite. Signée : A. Moreau-Vauthier, Thiébaut frères, fondeurs. (14e div.)


MORICE (Léopold).

Moris (Adélaïde-Louise-Jeanne-Victoire Herbemont, Mme), née à Jonchery-sur-Vesle le 18 avril 1802, décédée en son château de l’Étape (Chennevières) le 18 juin 1875. — Groupe en bronze[1] (Long, 1m 80), représentant une femme étendue sur un cercueil simulé ; à sa gauche, une jeune fille en pleurs, à genoux, s’apprête à poser une couronne de cyprès sur la tête de sa mère ; à droite du cadavre est une gerbe de fleurs. Signée : L. Morice, 1877. Henry Dasson, bronzier. (70e div.)


Morice.

Hervé (Germain), décédé le 11 février 1878, à l’âge de 85 ans. — Buste en marbre blanc (H. 0m 67). Signé : L. Morice. (8e div., 2e section.)


MORIS (Louis-Marie).

Moris (Famille). — Au sommet d’un cippe, un médaillon d’homme en marbre (Diam. 0m 35). Au-dessous de ce portrait, un bas-relief en marbre (H. 0m 70. L. 0m 70), au sommet duquel on lit : « A Agathe Moris. » Une femme vue à mi-corps, accoudée sur un cippe, prie devant une croix qu’elle tient dans ses mains. L’inscription suivante est tracée sur un parchemin déroulé, en marbre, retenu au-dessus du bas-relief par deux petits génies ailés : « Je suis né en 1818. Ma bonne tante, d’une pauvreté extrême, me prit, m’éleva jusqu’à sa mort en 1825. Ombre chère, du haut de l’éternelle lumière, crois-moi ton neveu reconnaissant, 1884. Moris aîné. » Sur la partie antérieure de la tombe est placée une statue d’homme debout, en bronze (grandeur nature). Signée : Moris aîné fit[2]. Sur le monument est gravé : « Moris aîné, architecte statuaire. » (41e div.)

  1. Le modèle du groupe en bronze qui décore son tombeau a été exposé au Salon de 1877 (no 4025) sous le titre : « Dernier Adieu. »
  2. Cette statue est celle de Louis-Marie Moris, statuaire, par lui-même, dont le plâtre a figuré au Salon de 1882, sous le n° 4689.