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couronne de laurier suspendue à une double banderole, a été gravé par L. Normande[1]. (12e div.)


Étex.

Raspail (François-Vincent), chimiste et homme politique, né à Carpentras (Vaucluse) le 24 janvier 1794, décédé à Arcueil le 7 janvier 1878 (inhumé le 13), et Henriette-Adélaïde Troussot, née à Paris le 18 avril 1799, décédée à Doullens le 8 mars 1853. — Monument rectangulaire en granit. Dans la surface antérieure est simulée une fenêtre garnie de lourds barreaux. Au-dessous, statue en marbre blanc (grandeur nature) de Mme Raspail, enveloppée de son suaire ; elle s’est avancée jusque sous la fenêtre de la prison et lève le bras droit pour serrer la main de son mari à travers les barreaux de la fenêtre[2]. Signée : Étex, 1854, sculpteur et architecte. (18e div.)


Étex.

Masson (Famille). — Piédestal en marbre blanc, surmonté du buste, également en marbre (H. 0m 58) de P.-F. Masson. Signé : Étex, 1854. Sur la face antérieure du piédestal est sculpté le médaillon (Diam. 0m 55) de Pierre Masson. Non signé. (32e div.)


Étex.

Turpin de Crissé (Lancelot-Théodore, comte), peintre paysagiste, écrivain, inspecteur général des musées, membre de l’Académie des Beaux-Arts, né à Paris en 1782, décédé le 15 m_ai 1859. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 25), Signé : Etex. (10e div.)


Étex.

Martinet (Louis-François-Gabriel), imprimeur, né à Bagneux, près Moulins (Allier), le 6 mars 1812, mort à Nomazy, près Moulins, le 28 août 1867. — Portrait sculpté en demi-ronde bosse sur la face antérieure d’un édicule en

  1. Monuments funéraires, t. I, pl. xxiv.
  2. Cette composition fait allusion à la captivité de Raspail qui subissait une détention pour délit politique au moment où mourut Mme Raspail. Au pied de la statue est gravé en fac-similé : « Adieu, 8 mars 1853, midi 1/2. Doullens. » Mme Raspail fut inhumée à Paris le 13 mars 1853. Son inscription funéraire se complète par les lignes suivantes : « Victime de son dévouement conjugal. 50.000 citoyens ont accompagné jusqu’ici sa dépouille mortelle. »