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ENGRAND (Georges).

Boverie (Famille). — La Douleur, statue en pierre (H. 1m 50) : elle est représentée par une jeune femme inclinée, en pleurs, adossée à une colonne brisée, et tenant dans ses mains une couronne d’immortelles. Signée : G. Engrand, 1885. (41e div.)


ÉTEX (Antoine).

Leharivel du rocher (Catherine-Emilie de Chaboud, veuve de), décédée à Paris le 4 mars 1836, et Frédéric-Louis Leharivel du Rocher, colonel, sous-inspecteur aux revues, mort à Coblentz le 26 novembre 1813. — Édicule en forme de chapelle avec fronton triangulaire. Le fronton ainsi que les pilastres simulés sont décorés de figures sculptées en relief. Dans le soubassement sont deux génies ailés en pleurs, également sculptés en relief. Ces sculptures sont dues au ciseau d’Antoine Étex. Le monument, construit sur les dessins de Ch. Fourdrin, architecte, a été gravé par L. Normand[1]. (36e div.)


Étex.

Géricault (Jean-Louis-André-Théodore), peintre, né à Rouen le 26 septembre 179 1, décédé à Paris le 18 janvier 1824. — Monument rectangulaire en granit surmonté de la statue en bronze du peintre (grandeur nature) : Géricault est représenté demi-couché ; il est accoudé du bras gauche ; une main tient la palette, tandis qu’il a un pinceau dans l’autre main. Signée : Étex, sculpteur-architecte, 1840-1883. Gruet jne fondeur, Paris. Sur la face antérieure du piédestal est un bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 1m 25) : Reproduction de l’œuvre maîtresse de l’artiste, le Radeau de la Méduse. Signé : Étex, 1839. — Côté droit, bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 0m 60) : Un hussard chargeant. Signé : T. Géricault, 1814. Étex, 1884. — Côté gauche, bas-relief en bronze (H. 0m 81. L. 0m 60) : Cuirassier debout près de son cheval fougueux qu’il maintient par la bride. Signé : T. Géricault, 1814. Étex, 1884. Le tombeau primitif, qui était simplement décoré d’une

  1. Monuments funéraires, t. I, pl. xiii.