an prix de 3,947,543 livres ; en 1774 Tuigot fit quelques améliorations dans le système, qui fiit entièrement refondu par rassemblée constituante. En 1839 les revenus des postes s’élevèrent à 3i millions de francs.
Les postes anglaises furent long-temps insignifiantes sons le rapport des revenus. Peu d’années avant l’avènement de Charles II on les afTerma pour 10,000 livres sterling. Ge fut la reine Anne qui organisa les postes à peu près sur le mode actuel. Chacun des trois royaumes possède, dans sa capitale, une direction générale ; tous les çhefs-lieux de shires (comtés) ont des directions. Ce qui caractérise les postes anglaises, c’est • qu’elles s’occupent uniquement du transport des dépêches, laissant anx particuliers le soin de se déplacer comme bon leur semble, ou plutôt comme faire se peut. En 183 5 les postes rapportèrent 2,268,619 livres sterling (56,715,475 francs). Cette énorme recette provient de la presquenullité des dépenses. En effet, les vaisseaux sont tous tenus de transporter les lettres et les paquets gratis, et toutes les lettres qui passent la mer, sont astreintes à l’affranchissement. La poste de Londres reçoit et expédie par semaine environ 5oo,ooo lettres. Quant aux joumaux, dont l’expédition est pareillement faite par la poste, le nombre des exemplaires s’élève à 25o,ooo par jour. La Ttvo-penny-post, qui expédie des lettres et des paquets concurremment avec la grande poste de Londres, gagne annuellement 4o,ooo livres sterling (1,000,000 de francs). M. Mathias ne fait pas un tableau flatteur de la malle-poste (maH-coach). Un chirurgien rapporte que dans une seule année il y eut sur la route de Londres à Birmingham , dans le ressort de son activité, 117 voyageurs blessés ou fracturés et 9 de tués. Les postes espagnoles, placées bien bas jusqu’ici, commencent depuis quelque temps à se perfectionner, en se modelant sur celles de France et d’Angleterre. Le comte Florida Blanca a fait coDStraire 68 Diïigencias, dont quelques-unes sont malheureusement déchues de leur aetivité primitive. On paie plus cher qu’en France et en Angleterre, tandis qu’on voyage plus lentement, parce que l’on s’arrête dans des posadas ou des ventas pour y passer la nuit.
Les Etats-Unis de l’Amérique septentrionale perfectionnent leorA
