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HENRI DE KLEIST

LE COim DB STKAHL. Tu dois tavaocer près de cette barrière, et répondre aux questions que l’on te fera. KCTCHEK. Non, dls-moi, est-ce vrai que tu es accusé ? LE COMTE. Tu le vois. K ETCH ES. Et ces honinics sont les juges. LE COMTl :. Oui. RjrrciiEîi {s’avançant vers lu barrière). Ecoutra, incsscignrurs, levez-vous et faites place au comte ; car par le Dieu vivant, je vous le dis, son bouclier sans tache n’est pas plus pur que son cœur. Et si quelqu’un est coupalile ici, ce sont ceux qui veulent le juger. Le comte la presse encore de raconter aux juges pourquoi elle l’a suivi. Et Catherine rcpoiiJ : Mon noMc maitrc, tu exiges trop de moi. Et si, comme je suis à présent devant toi, j’étais devant le trùne de Dieu, et que tous les replis de ma conscience lui fussent ouverts, ehacunc de mes pensées répondrait encore à ce que tu demandes, je ue sais pas. Enfin elle confirme ce que le comte de Strahl a dit, mais ne parle pas de son rêve, et le comte, renvoyé de la plainte portée contre lui, l’appelle par l’ordre des juges. KETCH EN. Mon puissant seigneur ! J.E COMTE. Tu ni’aiines ? K.CTCHEA. Ah : de toute mon ame. , CjiUjglc